vagues
Chevalier de brume
J’assaille sans faille ta muraille
Pour te soumettre à mon désir ardent
De te voir à mes pieds
Ton bouclier tel un lit d’eau
Une cascade imaginaire
Font de toi un Lancelot
Prêt à tout pour gagner la guerre
Harassante épopée je poursuis ma quête
Pour parfaire ma conquête
Et de soldats d’écumes j’use
Pour parfaire mon ambition
De toi je me fais fi et jure sur cette épée
Que les dragons marins mourront d’agonie
Leurs soupirs salins seuls pourront laver
L’agonie de cette femme que Neptune m’a pris
De trésors cachés est empli ce château
Je ne sais trop m’y soumettre
Mes assauts s’avèrent vains et non futiles
parce que je sais que je saurai te rendre accessible
Je mourrai plutôt que de sentir l’eau
Envahir mes veines de leur douceur létale
Je triompherai de toi, de tes rires abyssaux
Terrassant ton armure de geysers en rafale
De va et vient incessants je confirme ma présence
Je m’insinue par tous les pores
Pour délabrer cette coque qui te protège
Pour enfin faire en sorte que nous deux nous soyons réunis
Seigneur de la guerre jamais vous ne m’aurez
Dans ma robe d’algues j’invoquerai le soleil
Qu’il évapore l’eau pour vous emprisonner
Je n’ai de soupirant que la bise qui s’éveille
L’abime dont je fais accueille
Me propose bien des fantasmes Bien des caprices
que seuls l’inconscient accomplirait
et ne le serai jamais
Alors que tes rêves soient mers de délivrance
Qu’ils entretiennent en toi cette envie de lutter
Mais sache que de moi tu n’auras que l’essence
Que laissent les embruns dans la tendresse d’été
L’été je me fais moins sauvage
mais dés que l’hiver arrive je me fais rage
Et de puissants assauts
je te confonds
Tu ne viendras jamais lécher le rivage
Parcourir de rouleaux l’étendue de ma plage
Je demeurerai lovée dans un manteau de glace
Au-delà de tes flots incessants qui m’harassent
Cet obstacle m’importe peu
J’appartiens à un empire bien plus impèrieux
Et que la mer dont je suis issue
Ne tolérerait aucune issue
D’issue il n’y aura que celle que mon cœur
Fait de roches granitques aux douceurs escarpées
Et je n’accepterai cette parjure, cette peur
Que vos larmes océanes ma peau vienne toucher
De cesse je n’aurai cessé de t’aimer
et de t’apprivoiser
Car ma quête est infinie
parce que ton bord est infini
Chaque vague nait du flux et du reflux
De sentiments salins qui s’échouent à jamais
Et je sais que déjà vous êtes disparu
Mourrant entre mes bras de passion liquéfié
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 4 autres membres