une petite ballade au pays inconnu

une petite ballade au pays inconnu

Ilot

Sur la grève s'égarent les mots passagers

D'une vie qui s'égraine au gré de l'océan

Quelques souvenirs salins quelques uns érodés

Qui jacassent sur les ailes d'un sublime goéland

 

Les vagues viennent lécher les galets sur la plage

La mer ronronne de plaisir et par de lents mouvements langoureux

Vient s’offrir avec délice à cette langue de terre

 

Osmose de la terre en symbiose océane

Fusion des éléments sous le feu christallin

Caresse de deux corps naturels de Bretagne

Dans un nid de tendresse aux effluves salins

 

L’ilot se perd dans une brume

Engendrée par l’affusion de ses deux entités

Qui coquinent ne font que se repoussser

Pour mieux s’embrasser et s’embraser sans fin

 

Désirs ascendants d’une étreinte éternelle

Sous un regard lunaire aux myriades étoilées

Qui rappellent aux marins les légendes de sel

Où terre et mer se lieraient à jamais



28/10/2010
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