Ilot
Sur la grève s'égarent les mots passagers
D'une vie qui s'égraine au gré de l'océan
Quelques souvenirs salins quelques uns érodés
Qui jacassent sur les ailes d'un sublime goéland
Les vagues viennent lécher les galets sur la plage
La mer ronronne de plaisir et par de lents mouvements langoureux
Vient s’offrir avec délice à cette langue de terre
Osmose de la terre en symbiose océane
Fusion des éléments sous le feu christallin
Caresse de deux corps naturels de Bretagne
Dans un nid de tendresse aux effluves salins
L’ilot se perd dans une brume
Engendrée par l’affusion de ses deux entités
Qui coquinent ne font que se repoussser
Pour mieux s’embrasser et s’embraser sans fin
Désirs ascendants d’une étreinte éternelle
Sous un regard lunaire aux myriades étoilées
Qui rappellent aux marins les légendes de sel
Où terre et mer se lieraient à jamais
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