une petite ballade au pays inconnu

une petite ballade au pays inconnu

désirs contrariés

Tu embaumes mon âme de ton parfum envoutant

 Qui es tu étranger je ne vois pas ton visage ?

 Prince à l’ame pure ou monstre violent

J’erre dans les limbes d’une cécité clairvoyante

 

 

J’hume ton parfum délicat avec délice

M’approchant vers toi à pas de loups

Ma louve tant convoitée

 Je ne sais comment t’ approcher

 

 

Si tu t’approches je m’égare

 Comment pourrais-je résister

 Empoisonnée par ton dard

 Je ne respire qu’à tes baisers

 

 

Je me consume de désirs

Que de folles pensées s’évadent de moi

 Comment pourrais-je décrocher le fruit défendu

Comment pourrais-je assouvir ma passion ?

 

 

Tu me parles de désirs tu me parles de passion

Moi je te parle d’amour, je te parle d’unisson

La fleur tant désirée se nourrit de tendresse

Tu es mon essentiel au-delà de l’ivresse

 

 

 Je fonds vers toi comme neige au soleil

J’ai frémi à l’idée même de communier avec toi

Et partager ce moment d’extase tant désiré

Pour finir par me consumer dans un éternel brasier

 

 

 Le désir s’entretient sous peine de devenir

Un funeste brasier à la terre infertile

 Embrase moi d’amour toi mon elixir

 Car au-delà des mots je suis femme fragile

 

 

 Mon feu s’avère calin tempéré

car apaisé

 Mais enragé

par la volonté de te croquer ...

 

 

Croqueras que tu crois je ne suis pas de celles

 Qui se laissent allécher par des promesses de loup

De tes crocs je ne veux c’est d’amour éternel

Que mon âme est avide et boit de son saoul

 

 

Mais conquérant je suis

et habile je me montrais

 Pour démonter ta carapace

 et m’engouffer dans son vide laissé

 

 

Hélas ne sais tu pas

Que je sens la menace

 M’aimes tu vraiment

 Toi loup énamouré ?

 

 

 J’adore ta saveur

J’adore ton odeur

Il me tarde de te savoir en mon sein

 Petit chaperon rouge ma promesse est faite

 

 

 Des promesses des promesses toujours des promesses

Je n’oublierai guère les riches enseignements

Que l’amour s’acquiert quand désirs se délaissent

Comme me l’a appris ma chère mère grand

 

 

Je n’ai crainte tu es ma proie

et je ne vis que pour une seule chose

 Celle que je désire le plus

 Et j’affronterai tous les dangers pour te manger

 

 

 Alors dévores moi comme une gourmandise

Joue de mon regard, attise mes sentiments

Apprends à m’aimer ravale ta salive

 Car je veux de l’amour toi mon loup insolent.

 



09/11/2010
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 4 autres membres