une petite ballade au pays inconnu

 Monsieur loup je ne sais que vous dire vraiment

Car vos yeux en disent long sur votre appêtit

Et voyez-vous j’allais me rendre chez mère grand

Alors bas les pattes soyez doux et gentil

Que dis tu petite?

Te voir ainsi gambader devant moi me met en appétit

Mes crocs ne rêvent que d'une chose

Fendre ta chaire tendre et appétissante à souhait

Que nenni jeune loup tu as mauvaise haleine

Et dis moi est-ce donc un petit cochon

Qui a fait enfler à ce point ta bedaine

Ta queue n’a donc pas assez cui au chaudron ?

Ma chère...trés chère amie....

Veux tu à se point goûter au plaisir...me défis tu te t'enlever..

Et de t'emporter en mon repaire...

Pour je puisse te faire découvrir toutes les joies que tu me suggères

Je ne veux pas gouter au plaisir

M’as-tu donc écouté jeune loup prétencieux  

tu ne m’attires point autant te le dire

Et range donc cette langue tu es tout baveux !

Tu as l'impertinence du poivre

Tu est le le sel de ma journée

J'ai la fougue de la jeunesse...

Et je n'est qu'une envie faire cessez ce pallabre et faire de toi le plat de résistance

Rappelle moi s’il te plait ce qui est arrivé

Aux trois petits cochons et à notre ami Pierre

Ce n’est pas que je veuille ici faire ton procés

Mais autant te prévenir avec moi c’est l’enfer

L'enfer serait de ne pas pouvoir te manger

L'enfer serait ne pas pouvoir t'approcher

L'enfer serait de ne pas pouvoir...de ne pas pouvoir

L'enfer c'est ce que je te ferai vivre avec satiété

Me faire vivre à satiété

Ça ira les chevilles ?

Allez laisse –moi passer

Ou je te passe au grill !